Mes quelques explications sur mon tweet de ce midi
Je constate que mon tweet de ce midi a eu pas de mal de visibilité via quelques RT (1100 vues en 2 heures, si si c’est beaucoup à mon échelle ManoMano) et je vous dois quelques explications.
OK, commençons par ma définition de ranker : atteindre le top 3 d’une SERP (Google). Je n’ai donc pas dit « ranker sur du concurrentiel » hein (jamais croisé une page qui rankait sur du concurrentiel sans liens, mais sait-on jamais, ma vision est en soi très limitée).
Si pour toi, « ranker » = « ranker sur du concurrentiel », je pense que tu fais fausse route. Par exemple, aussi peu concurrentielle soit cette requête, il me paraît évident et légitime de dire que les 3 premiers résultats rankent dessus. Si tu penses le contraire, tu seras dévoré par une fratrie de bull-dogs français affamés, et c’est très douloureux car trèèèès long.
Ensuite, derrière ce tweet se cache l’explication du pourquoi je prends depuis quelques mois, et jusqu’à aujourd’hui, au max mes distances avec les articles/conférences SEO. Avant ce tweet, je venais de lire un site corpo d’un prestataire SEO, et un billet SEO encore avant. Je vais vous les montrer dès maintenant, et vous précise d’emblée que je n’ai rien contre quiconque (sauf peut-être contre 2 « amis » bordelais qui m’envoient encore des liens SEO), je ne m’intéresse qu’à leurs contenus : http://alexandre.thuriot.com (il vous faudra scroller jusqu’à « L’esprit SEO … ») + http://www.pepperseo.com/semantique-content-marketing-bl-les-101-tips-du-seo/
Donc, pourquoi tant de recul aujourd’hui avec les articles/conférences SEO ? Car ce qui m’agace et qui est présent dans la grande majorité d’entre eux/elles (comme ici), c’est d’y lire/entendre des préceptes/conseils/recos SEO globaux/généraux, vous savez qui commencent souvent par des « Il faut… » ou encore par un verbe à l’impératif (« Faites… », « Utilisez… », « Augmentez… », etc.) alors qu’ils ne sont tirés que de l’expérience de ceux qui les émettent (qui à l’échelle de toutes les requêtes est rikiki), appuyés parfois par des outils (ouais, bon, OK, ça fait moins rikiki du coup), et ne concernent surtout que des environnements bien particuliers (copyright @LaurentBourrelly, merci), à savoir, entre autres (liste non exhaustive) : thématique, expression-même (requête), acteurs/concurrence (nombre, notoriété, actions, contenu, liens…), etc.
Ainsi, quand je lis cette citation de Julien :
« Le SEO sans liens n’est pas du SEO ; aucun site ne ranke sans faire de lien. »
Bah désolé mais c’est faux. Bon déjà le SEO onsite ça a quand même son importance pour certains, ensuite Julien parlait probablement de ranker sur du concurrentiel, OK, mais le concurrentiel ne concerne absolument pas l’ensemble des requêtes/webmasters, c’est même plus une minorité d’entre eux.
Quand je lis à 1 clic de là sur le même site, une citation de Kevin cette fois :
« Ce qu’il faut c’est faire de la veille, suivre les SERPs, regarder ce qui marche, apprendre à changer et s’adapter continuellement. »
Bah pareil ici, pour un public/environnement, OK, mais pas pour tout le monde. Ne pas faire de veille, ne pas suivre les SERPs… n’empêche pas en soi (une bonne partie des gens encore) de ranker ou gagner sa croute.
Concernant l’article de @Yakiseo là vous l’aurez compris, c’est une suite de « tips » avec verbes à l’impératif, tous démontables suivant l’environnement, inutile que j’en dise plus.
Ne faites pas genre « mauvaise pioche avec tes 2 lectures », je le redis, la grande majorité des articles/conférences SEO sème de tels préceptes. Mais pourquoi donc ?
Histoire de reformuler : pourquoi être si affirmatif dans les articles/conférences SEO, alors que les recos évoquées ne concernent que des environnements restreints, et donc un public restreint, et donc parfois très peu de monde ?
Bon de mon côté, j’ai dépassé le stade du questionnement, ouais en gros j’en peux plus là, car ce qui est vrai pour « environnement 1 » est une pure connerie pour « environnement 2 » (et comme de par hasard, je suis souvent dans « environnement 2 », en tant qu’adepte du hors-piste). Donc plutôt que de passer pour le connard de service, ou même de l’être, c’est possible oui oui, ben je mute tout ça, du mieux que je peux.
Là je crois bien que vous avez tout, au plaisir d’échanger avec vous à ce sujet, si vous le souhaitez.
Ce que je retiens, c’est qu’à St Jean, le « verger des glaces » a disparu, rhaaaaaa
Ah ah, une imposante nouveauté cette année par contre : une grande roue sur le front de mer (5 € par personne les 5 minutes, t’inquiète ça « tourne » bien ! #TagadaTsoinTsoin)
C’est rafraîchissant de lire ce genre d’article parmi les publications SEO sans appel.
Oui, en gros il existe 36 recettes et 36 cuisines… si le produit est de bonne qualité, on part plutôt bien 🙂
Histoire de ne pas perdre ma réputation de « râleuse » je suis d’accord et pas d’accord 🙂
1- D’accord, oui de A à Z bien sûr ! Je teste avec ou sans liens, avec ou sans contenu et le résultat n’est pas du tout le même en fonction de l’écosystème que j’ai autour ! Cela revient à ce que l’on disait à la fin des concours, ce qui fonctionnait en concours ne fonctionnait pas forcément en dehors.
2- Pas d’accord, cela me parait difficile de mettre devant chaque tweet ou chaque slide un avertissement pour indiquer que tout va dépendre de la requête des concurrents, de leur agressivité, etc.
2.5- Mais je le dis à mes élèves tous les ans : attention ce que je dis sera sans doute obsolète dans quelques années ou mois et ce qui marche sur un site ne marche sur un autre, ce n’est pas une science exacte 🙂
A bientôt